Créer, c’est rompre.
C’est chercher dans la brèche.
À La Kabine, l’art n’explique pas. Il trouble, relie, dérange et propose d’autres façons d’habiter le monde.
La Kabine intime ouvre un espace de création, où se mêlent gestes fragiles, récits personnels et expérimentations sensibles. Ici, le corps devient terrain d’enquête, les couleurs traduisent des perceptions singulières, et les images dessinent des territoires mouvants, entre mémoire, rituel et transformation. On y explore le vivant, ses soulèvements et ses blessures, on y interroge les liens, visibles ou invisibles, qui nous relient les un·es aux autres. Dans cette exposition de fragments en cours, la création n’est plus un aboutissement, mais un échange, une traversée, une tentative d’habiter le monde autrement.
Pour sa deuxième édition du OFF, La Kabine ouvre ses coulisses sous forme de « Kabine secrète », dévoilant les processus créatifs en cours. Les résident·es 2025 Eveline Soum, Frédéric D. Oberland, Pepe Atocha et Adrien Julliard, partagent leurs recherches, essais et gestes en devenir. Juliette Larochette propose une traversée sensible entre images et sons, tandis que Florent Basiletti explore la transmission et l’éducation à l’image avec les élèves de l’école du Domaine du Possible. Une exposition intime qui fait de la création un lieu d’échange et d’expérimentation.
Pepe Atocha révèle l’énergie du vivant à travers une photographie expérimentale. Entre intuition, ombre et rituel, il questionne notre lien au temps, à la nature et à l’esthétique photographique.
Soum Eveline, photographe burkinabè, explore les notions de mémoire, de corps et d’identité. Depuis 2021, elle expose entre l’Afrique et l’Europe, affirmant une démarche à la fois intime et engagée.
Adrien Julliard, artiste-médiateur, travaille entre photographie, dessin et éducation artistique. Son approche mêle actions in situ et protocoles participatifs, interrogeant la dimension affective du geste.
Frédéric D. Oberland, artiste visuel et compositeur multi-instrumentiste (Oiseaux-Tempête, FOUDRE!), se situe à la croisée de l’image et du son, privilégiant une approche synesthésique.